Rebecca et Eliezer

Rebecca et Eliezer

Abramo manda Eliezer in Mesopotamia a cercare una compagna per suo figlio Isacco. Alcune scene di questo episodio biblico sono esposte al Louvre.
 

Abraham envoie son serviteur Éliézer trouver une compagne pour Isaac dans la lointaine Mésopotamie, parmi les membres de sa propre parenté. Il jure qu’il ne ramènera pas une femme cananéenne à Isaac. À son arrivée dans la ville, Éliézer dirige ses dix chameaux vers un puits. « Il n’avait pas encore achevé de parler et voilà que sortait Rébecca, qui était née à Bethouël le fils de Milka la femme de Nahor le frère d’Abraham, et elle avait sa jarre sur l’épaule.»
Rébecca au puits RF 1975-2 Giandomenico TIEPOLO
Venise, 1751

Pendant du Christ et la femme adultère (R.F. 1975-1). Préfigurant L'Annonciation, le sujet biblique est tiré de la Genèse (24, 15-20) : chargé par Abraham de trouver une épouse pour son fils Isaac, Eliezer la reconnaîtra lorsque, arrivé près d'un puits, Rébecca lui donnera à boire.
« Arrivé près du puits qui se trouve en dehors de cette ville, il fit agenouiller les chameaux. C'était le soir, à l'heure où les femmes venaient puiser de l'eau. Il pria ainsi : « Seigneur, Dieu de mon maître Abraham, accorde-moi de faire une heureuse rencontre aujourd'hui. Manifeste ainsi ta bonté pour mon maître Abraham. Me voici près du puits, et les filles des habitants de la ville vont venir y puiser de l'eau. Je demanderai à l'une d'elles de pencher sa cruche pour que je puisse boire. Si elle me répond : «Bois, et je vais faire boire aussi tes chameaux», je saurai que c'est elle que tu destines à ton serviteur Isaac. De cette manière, je reconnaîtrai que tu as agi avec bonté pour mon maître. »  Avant qu'il ait fini de parler arriva Rébecca, fille de Betouel, lui-même fils de Milka et de Nahor, le frère d'Abraham. Elle portait sa cruche sur l'épaule. C'était une ravissante jeune fille ; elle était vierge. Elle descendit au puits, remplit sa cruche et remonta. Le serviteur d'Abraham courut à sa rencontre et lui dit : « Laisse-moi, s'il te plaît, boire un peu d'eau de ta cruche. »  « Je t'en prie, répondit-elle, bois. » Vite elle fit descendre sa cruche sur son bras et lui donna à boire. Quand elle eut fini, elle reprit : « Je vais aussi puiser de l'eau pour les chameaux jusqu'à ce qu'ils aient tous bu. »  Elle vida rapidement sa cruche dans l'abreuvoir, puis elle courut de nouveau chercher de l'eau. Elle en puisa pour tous les chameaux. L'homme l'observait en silence, se demandant si le Seigneur avait ou non fait réussir son voyage. » - Genèse 24 :11-21
Avant que j'aie fini de parler en moi-même, Rébecca est arrivée, la cruche sur l'épaule ; elle est descendue au puits et elle a puisé de l'eau. Je lui ai demandé : « Donne-moi à boire, s'il te plaît. » - Genèse 24:45
Rébecca recevant des mains d'Eliezer les présents d'Abraham RF 1977-15                               > François BOUCHER   Avant 1727  Autrefois attribué à Tiepolo ou Pellegrini, cette esquisse pour un tableau du musée des Beaux-Arts de Strasbourg, appartient aux scènes de la vie des Patriarches de l'Ancien Testament exécutées par Boucher avant son départ pour l'Italie en 1727.
Eliezer et Rebecca    inv 7270 Nicolas POUSSIN 1648 Peint pour le banquier Jean Pointel. Ce sujet biblique tiré de la Genèse (24, 1-61) préfigure l'Annonciation : il montre le moment où Eliezer, serviteur d'Abraham qui l'avait chargé de trouver une épouse pour son fils Isaac, rencontra Rebecca qui tirait l'eau pour abreuver les troupeaux de son père.

<   Eliezer et Rebecca     détail
Éliézer était un homme de Damas et héritier présomptif d’Abraham lorsque celui-ci n’avait pas d’enfant. Abraham parlait de lui comme d’‘ un fils de sa maisonnée ’. (Gn 15:2, 3.) C’est probablement lui qui est qualifié de plus ancien serviteur d’Abraham et de gérant de sa maisonnée. Des découvertes archéologiques ont permis de comprendre pourquoi Abraham considérait Eliezer comme son héritier. Souvent, les couples sans enfant adoptaient un fils qui prendrait soin d’eux et, à leur mort s’occuperait de leur enterrement, puis hériterait de leurs biens. Il était stipulé toutefois que, si un fils leur naissait après l’adoption, c’était ce fils qui devenait le principal héritier. Le “Code d’Hammourabi”, et le “Code des lois de Manu”, en Inde, de même que les lois assyrienne, égyptienne, grecque et romaine, prévoyaient déjà des procédures d’adoption.